Dans le prolongement du
sondage
La gauche, les quartiers
populaires et les classes moyennes
Sentiment
de déclassement, d’abandons, manque de perspective, toutes ces choses nous les avons particulièrement ressenties
durant la campagne électorale. Elles valent dans les campagnes mais aussi très
largement dans le monde urbain. C’est particulièrement prégnant dans les
quartiers populaires de Périgueux.
En
ce sens, le récent sondage confirme cette grande tendance qui conduit
l’électorat populaire et des classes moyennes à ne pas se sentir concernés par
l’élection. Et pourquoi donc le seraient-elles puisque les institutions, les
collectivités ne répondent plus aux difficultés de leur vie quotidienne, que
souvent les décisions sont prises sans aucune concertation à l’image de la
destruction des barres de Saltgourde.
Oui,
il y a un divorce profond avec une grande part de l’électorat qui peut même
conduire jusqu’au vote FN et à sa progression avec une abstention massive qui
fait gonfler ses scores, et une UMP qui se sent pousser des ailes pour mieux
cogner ensuite.
Mais le FN,
contrairement à ce que dit Manuel Valls,
il ne s’agit pas d’en avoir peur mais de le combattre. De le combattre
farouchement sur le terrain des idées mais aussi et de façon indissociable sur
le terrain du règlement des problèmes sociaux, économiques.
On
peut toujours s’étonner, comme je l’ai lu que « la droite critique le
gouvernement de façon droitière !!!! », je m’étonne surtout qu’une
vraie politique de gauche ne soit clairement posée à l’échelle du pays ce qui
plombe complètement la campagne électorale.
Une
politique qui investisse de nouveau les quartiers populaires avec les
institutions, les collectivités, les services publics pour répondre aux besoins
immenses des gens en matière de santé avec des centres de santé, en matière de
logement, et aussi d’emploi et de pouvoir d’achat. Ce dont souffrent nos
quartiers, ce n’est pas de pas assez de mixité sociale mais du chômage des
jeunes, de la précarité, de la misère de beaucoup d’anciens avec des pensions
très basses. Sur Périgueux, ce dont souffrent aussi nos quartiers c’est de voir
une classe moyenne déboussolée, en perte d’avenir qui subit aussi la crise et
ses inquiétudes de plein fouet.
Une
politique basée sur la solidarité, un souffle nouveau de citoyenneté, des
richesses enfin mieux réparties, qui unifie, ouvre un espoir, un avenir commun :
la responsabilité de la gauche est là, à défaut les réveils à venir seront de
plus en plus douloureux.
Vianney
Le Vacon
Candidat
Front de gauche sur Périgueux 1
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